Apporter sa contribution à ceux qui en ont le plus besoin, découvrir de nouvelles cultures, mieux comprendre la situation de l’autre, telles sont les principales raisons qui amènent une personne à se porter volontaire pour des missions humanitaires en Afrique. Le point avec Nicolas Masihi.
Choisir son organisme humanitaire

Mais face à la pléthore d’associations, de fondations et d’ONG, il est souvent difficile de choisir l’organisation avec qui partir. Entre le volontariat, le bénévolat et le tourisme solidaire, il est difficile de faire un choix, d’autant que les coûts d’une mission incombent au volontaire. « Que vous souhaitiez partir pour une mission d’éducation et de prévention ou pour mettre vos compétences au profit des autres, une préparation méticuleuse est de rigueur » indique Nicolas Masihi.
Une mission d’éducation et de prévention en Afrique
La mission d’éducation et de prévention en Afrique peut se dérouler en période scolaire ou pendant les vacances. Une fois sur place, les volontaires travaillent en collaboration avec des enseignants des écoles rurales et des lycées publics. Les salles de classe rassemblent un nombre important d’élèves, alors que les instituteurs et les enseignants n’ont pas accès aux ressources pédagogiques dont ils ont besoin.
Mettre l’accent sur l’éducation des enfants et la scolarité
Ce scénario est le même pour presque tous les pays d’Afrique où les besoins éducatifs sont immenses. Du matériel et des bras supplémentaires sont toujours les bienvenues. La tâche est plus ardue pendant les vacances, car les enfants sont envoyés dans les champs pour aider leurs parents, et il est difficile de convaincre ces derniers de l’utilité de préserver les acquis scolaires.
Afrique: coûts d’une mission

Le volontaire qui souhaite participer à des missions humanitaires en Afrique doit s’acquitter des frais de participation. En ses qualités de bénévole, c’est au bénévole de prendre en charge les coûts d’une mission qui varient de 350 à 550 €, dépendamment de l’organisation.
La préparation des missions
L’argent versée sert à couvrir les préparations:
- la réception du volontaire à l’aéroport;
- son transfert;
- sa journée d’intégration;
- son hébergement durant toute la durée de la mission.
Les frais de participation ne couvrent pas:
- le billet d’avion;
- le passeport;
- le Visa;
- les vaccins;
- les dépenses personnelles;
- la nourriture;
- les traitements;
- les autres coûts qui se rapportent au voyage.
Certains volontaires bénéficient d’une bourse qui leur permet de travailler en Afrique pendant 6 à 12 mois. Les organisations qui les prennent en charge versent des allocations en début et en fin de mission.
La santé : un sujet de préoccupation en Afrique

L’Afrique manque énormément de praticiens dans ses zones rurales. La situation de la santé reste préoccupante bien que de sérieux efforts ont été effectués dans ce secteur. Un rapport de l’OMS fait état d’une amélioration de la situation de santé en Afrique. L’espérance de vie générale est passée de 50.9 à 53.8 ans, mais malgré cela, le plus dur reste encore à faire.
Etat des lieux de la prise en charge des personnes malades
En effet, les causes principales de la mortalité restent les maladies diarrhéiques, le VIH et les infections des voies respiratoires. En plus d’être peu nombreux, les dispensaires ne sont pas correctement équipés. Les villageois doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour avoir accès à des soins de base.
Les bénévoles dans le secteur médical
Nicolas Masihi dit, « Bien qu’un volontaire n’ait aucune expérience dans le secteur médical, il peut toujours intervenir dans le cadre d’une mission d’éducation et de prévention santé ».
Il peut également participer à la formation des entités qui vont encadrer la population, à l’exemple:
- des infirmières;
- des instituteurs;
- des sauveteurs;
- des personnels des orphelinats.